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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 20:14

Si vous avez un peu de temps devant vous, nous vous conseillons de regarder ces 3 intéressants documentaires passés sur France Télévision,  tournant autour du thème de "La Mise à Mort du Travail". Vous y retrouverez les dérives de la mainmise du monde de la finance sur le monde du travail, et en particulier quelques situations bien connues dans notre entreprise ...

 

 

LA DESTRUCTION : Dans un monde où l'économie n'est plus au service de l'homme mais l'homme au service de l'économie, les objectifs de productivité et les méthodes de management poussent les salariés jusqu'au bout de leurs limites. Jamais maladies, accidents du travail, souffrances physiques et psychologiques n'ont atteint un tel niveau.

 

 

 

L'ALIÉNATION : Une productivité maximale et un client roi totalement satisfait : deux notions qui, aujourd'hui, dans toutes les entreprises de services du monde, imposent la mise en place d'un management de la manipulation.

 

 

 

LA DÉPOSSESSION : Alors que la crise fait vaciller le capitalisme financier, La Dépossession raconte l'extraordinaire pouvoir des actionnaires sur le travail et les travailleurs. L'histoire nous transporte d'une usine du centre de la France jusqu'aux arcanes de la finance new-yorkaise...

 

 
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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 22:40

Où l'on retouve quelques noms parfois tristement connus à TDF ...

 

Reuters, le 26 Mars 2012

SOLVEIG GODELUCK ET GRÉGOIRE POUSSIELGUE


Selon des sources concordantes, Jean-Bernard Lévy va reprendre lui-même les rênes de SFR. La nouvelle devrait être rendue publique ce soir après la clôture de la Bourse, et après avoir été présentée aux équipes. Le président du directoire de Vivendi succède donc à Frank Esser, dont le départ avait été révélé par « Le Figaro » hier soir.

Le conseil de surveillance de Vivendi reproche à Frank Esser de n'avoir pas su anticiper suffisamment l'arrivée de Free Mobile. Du 10 janvier à la fin du mois de février, le groupe a perdu 208.000 clients nets (1 % de la base clients). Au quatrième trimestre 2011, déjà, SFR a réalisé les plus mauvaises performances des trois opérateurs mobiles en termes de chiffre d'affaires (services mobiles)  : -8,7 % contre -4,5 % pour Orange et -7,1 % pour Bouygues, selon Crédit Suisse. « La brutalité de l'irruption de Free sur le marché de la téléphonie mobile rend plus nécessaire et plus urgente une redéfinition du modèle économique de SFR », affirme une source proche de Vivendi. Selon cette même source, Frank Esser ne pouvait plus incarner cette nouvelle donne.

De plus, c'est sur la base de prévisions optimistes de l'Etat-major de Frank Esser que Vivendi a racheté les 44 % de Vodafone dans SFR, l'année dernière, pour la somme coquette de 8 milliards d'euros.

Jean-Bernard Lévy va prendre la tête de SFR pour réduire les coûts. Son mandat serait temporaire, cependant aucune durée n'a été précisée. « Il reprend SFR pour une durée indéterminée », se contente-t-on de déclarer de source proche du groupe. Ce soir, le président du directoire devrait rassurer les équipes dirigeantes de SFR en leur expliquant qu'il n'y aura pas de chasse aux sorcières parmi elles.

Un cabinet de chasseurs de tête aurait été nommé pour trouver un successeur à plus long terme. Les noms qui circulent sont ceux de Didier Quillot (qui a quitté il y a quelques mois la présidence de Lagardère Active), Gilles Pélisson (ex-directeur général de Bouygues Telecom), Olivier Huart (directeur général de TDF), Jean-Marc Tasseto (directeur général de Google  France, ex-directeur marketing de SFR), et Michel Combes (directeur général Europe de Vodafone). Bertrand Méheut, le patron de Canal + aurait fait une offre de services qui a été déclinée par Vivendi.

Dans les mois qui viennent, les résultats de Jean-Bernard Lévy à la direction de SFR seront scrutés de très près. Cette annonce intervient alors que l'action Vivendi est malmenée en Bourse depuis le début de l'année. La direction du groupe a décidé de changer la politique de dividende, ce qui a provoqué la défiance des investisseurs.

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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 15:55

* La vente de Digita pourrait rapporter environ 400 millions d'euros

* Goldman Sachs aurait été choisi comme conseil dans le processus de vente

* Teracom Suède pourrait être intéressé

Par Simon Meads et Tarmo Virki

LONDRES / HELSINKI, 14 déc (AFP)

 

TDF envisagerait la vente de sa filiale finlandaise Digita, alors que le groupe privé de diffusion français prépare dans le même temps le terrain pour son introduction en bourse, selon certaines sources proches du dossier.

 
Digita pourrait rapporter environ 400 millions d'euros (520 millions de dollars) et pourrait intéresser des opérateurs de réseaux de diffusion concurrents, ou des sociétés d’investissement privées, selon ces mêmes personnes.

Goldman Sachs a été choisi pour conseiller TDF sur la vente, alors que le groupe de diffusion français aurait déjà reçu des expressions d'intérêt.

TDF, soutenus par les investisseurs privés TPG, AXA Private Equity et Charterhouse, exploite plus de 11 000 émetteurs de radio et de télévision à travers l'Europe, offrant des services de radiodiffusion pour des clients tels que Kabel Deutschland, BT et T-Systems.
Il compte également le fond souverain français FSI parmi ses investisseurs.

L’opérateur finlandais DNA, rival de Digita, pourrait être exclu du processus d’acquisition de Digita, mais l'entreprise pourrait faire appel au groupe public suédois Teracom, qui a déjà racheté l'opérateur finlandais de télévision payante PlusTV en 2009.

En Finlande, Digita est l'opérateur national de télévision terrestre et fournit des services de télévision numérique pour le groupe de radiodiffusion public YLE.

Mais les revenus de l'entreprise ne représentent que 6% du chiffre d'affaires total du groupe TDF, à comparer aux 55% pour la France et 29% pour l'Allemagne.

L’EBITDA de Digita (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) devrait être d'environ 40 millions d'euros en 2011.

Il est à noter qu’en 2011, TDF avait obtenu une renégociation des termes de sa dette collossale de 4,2 milliards d'euros, offrant au groupe une bouffée d’oxygène sur le moyen terme.

 
Aucun calendrier pour la vente de Digita n’a été défini selon nos sources.

TDF, Goldman Sachs et Teracom ont refusé de commenter cette information.

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 19:47

Article "La Tribune" du 04 Juillet 2011


Tribune 110704

 

 

Article AGEFI du 20 Juin 2011

 

TDF cherche à réaménager sa dette bancaire
Par Alexandre Garabedian

Le diffuseur demande le report de ses échéances à 2016, maturité plus compatible avec son nouveau plan de marche. Il vise une émission high yield


TDF prend les devants. Repris en LBO fin 2006 et lesté d’une dette de 4 milliards d’euros, le diffuseur vient de demander à ses créanciers un rallongement de 1 à 2 ans de la maturité de ses emprunts et un assouplissement de ses clauses contractuelles (covenants). Conseillé par BNP Paribas, Goldman Sachs et Rothschild, il veut aussi pouvoir émettre des obligations. La réponse des créanciers est attendue le 6 juillet, selon un proche du dossier, avec un taux d’acceptation fixé à 85% pour l’extension de la dette.
Le groupe compte repousser à janvier 2016 les échéances de 2,5 milliards d’euros de lignes. Sont concernés un prêt à terme de 1,1 milliard et une ligne renouvelable de 400 millions, remboursables en janvier 2014, ainsi qu’une ligne d’un milliard de maturité 2015. TDF propose de relever la marge payée à 400 points de base, dont 100 pb sous forme PIK (pay in kind, capitalisée et payable à terme). Les marges oscillent aujourd’hui entre 175 pb (pour la ligne revolving et la tranche A) et 225 pb.
Par ailleurs, la dette second-lien (junior) d’échéance juillet 2016 garderait la même maturité, mais verrait ses marges relevées de 325 pb à 575 pb, dont 150 pb sous forme PIK. L’utilisation du pay-in-kind permettra à l’emprunteur de préserver une partie de sa liquidité.
TDF propose enfin à ses créanciers une commission d’acceptation (consent fee) de 50 pb et une commission d’extension de 25 pb. Et pour mettre toutes les chances de son côté, la société revoit son périmètre: alors que son levier dépasse 7 fois l’Ebitda, elle va intégrer son unité allemande, Media Broadcast, moins endettée, ce qui fera mécaniquement baisser le ratio.
Le groupe espère ainsi gagner du temps alors que la fin de l’analogique l’a contraint à changer son modèle de développement. Détenu par TPG (42%), le FSI (24%), Axa PE (18%) et Charterhouse (14%), le diffuseur envisage en théorie une introduction en Bourse. Mais les échéances de 2014 rendent le calendrier d’une IPO incompatible avec le nouveau plan de marche du groupe. C’est aussi pour cela que TDF veut desserrer ses covenants, qu’il menace de casser. Les nouveaux devraient lui laisser une marge de manœuvre malgré tout limitée, d’environ 10%. En revanche, en cas d’accord, une émission high yield, destinée à la fois à rembourser les créanciers et à redresser la trésorerie, pourrait intervenir cette année, voire, idéalement, avant la trêve estivale.

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 23:17

La Correspondance de la Presse, 24 Mai 2011

 

Télévision Numérique Terrestre : le Conseil supérieur de l'audiovisuel auditionne les candidats à un service de média audiovisuel à la demande.

 

Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) a auditionné hier les candidats ayant vocation à éditer un service de média audiovusuel à la demande (SMAD : TV de rattrapage, VoD accessible par abonnement ou à l'acte, ...) sur le réseau R3 de la Television Numérique Terrestre (TNT).

Un appel à candidature avait été lancé le 16 novembre 2010. Cinq candidats ont été déclarés recevables pour six projets présentés :
- Canal+ Distribution pour le service Canal Play
- Canal+ pour le service Canal+ à la demande
- Vaziva Conseil pour le service Vidéo à la demande
- SelecTV pour le service SelecTV
- Évazion tv pour le service Évazion tv
- TV77 pour le service Offre multiservices.

 

(...)

 

 

Petit rappel sur Vaziva conseil qui, entre autre, gère pour le CE TDF le site www.vazi.net bien connu des salariés  :

 

vaziva

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 21:12

Républicain Lorrain, Mardi 24 Mai 2011

 

insee-cherche-location-avant-acquisition

L'Insee va s'installer dans les locaux de TDF, situés sur le Technopôle, en attendant son transfert, en 2015 dans le bâtiment réhabilité de l'ancienne gare SNCF de Metz

 

Le dossier de l'Insee compte plus de tiroirs qu'un meuble de mercerie. Dernier chapitre, objet d'un vote au conseil municipal jeudi soir, l'installation des premiers agents de l'Institut national de la statistique et des études économiques dans les murs de TDF, sur le Technopôle de Metz. Rien d'extravagant à première vue, sauf que dans ce cas également, des tiroirs, on en trouve en cascade.

Bon, une chose est sûre à ce jour, des services de l'Insee vont bien être implantés à Metz : le département des statistiques sociales et locales, les ressources humaines, un centre informatique, un centre de valorisation et de conservation du patrimoine ainsi que, peut-être, une plateforme d'enquêtes et un centre de formation aux statistiques européennes. Statistiquement, on approche du but !

Mais pour l'atteindre, la ligne sinueuse semble avoir été préférée à la ligne droite. Au démarrage, il avait été suggéré à l'Insee d'aller peupler la BA128 à 7 km au sud de Metz, vidée de ses aviateurs après le remembrement militaire décrété par le gouvernement. Mais la perspective d'enraciner en rase campagne des déracinés volontaires n'a guère convaincu la direction de l'Insee et les services de l'État qui, selon Dominique Gros, ont dit "niet" à la proposition : « C'était trop pour eux... »

Issue de secours : le rachat de l'ancienne gare de Metz, dont les travaux se termineront en 2015. C'est dans ce bâtiment que devront loger les 625 statisticiens de l'Insee promis par l'État en compensation des emplois dissous dans la réorganisation des armées. Mais, en attendant la fin du chantier et parce qu’il est sans doute risqué d'attendre 2015, il fallait dégoter un point de chute provisoire à l'Insee. Nouveau tiroir au fond duquel on a l'immense immeuble de 6 000 m2 de surface utile de TDF dont les deux tiers sont, aujourd'hui, inoccupés.

Pour faire court : le bâtiment appartient à TDF, le terrain à Metz. La ville loue le terrain à TDF sous bail emphytéotique. Mais TDF ayant considérablement réduit la voilure, se retrouve à la barre d'un paquebot trop onéreux. TDF souhaite, en fait, ardemment s'en défaire. La ville de Metz et la communauté d'agglomération Metz-Métropole, à travers leur société d'économie mixte (SEM), sont disposées à lui racheter. Estimation de la transaction : 4 M€. L'affaire est bien emmanchée, mais pas encore aboutie. En attendant et afin de ne pas retarder l'emménagement de l'Insee, il fallait autoriser TDF à sous-louer une partie de ses bureaux en modifiant le bail qui lie l'entreprise à la Ville. Ce sera l'objet de la délibération de jeudi soir.

Pour conclure, la commune prendra à sa charge des travaux de séparation des activités et de mise aux normes à hauteur de 38 000 €. Et après ? Quand l'Insee aura gagné ses pénates, la SEM disposera de nouveaux espaces pour accompagner le développement économique du Technopôle.

Quant à TDF? Délestée du poids financier de son immeuble; là société, privatisée depuis 1987, pourrait maintenir sa soixantaine de salariés à Metz en créant un centre d'expertise. Elle cohabitera avec les agents de l'Insee jusqu'en 2015. D'ici là, les effectifs de ses derniers seront passés, selon toutes probabilités, de 80 à 625 personnes. À l'horizon 2012, 300 postes devraient déjà voir le jour. Une marche lente qui ressemble, parfois, à un chemin de croix. À force d'ouvrir et fermer des tiroirs, même le maire de Metz finit par souffrir de crampes: « Tout cela est archicompliqué, d'autant que certains services de l'État n'ont pas semblé favoriser l'arrivée de l'Insee. »

Si, en plus, les tiroirs coincent...

Th. F.

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 22:26

 Les echos 09/05/2011

 

Le directeur général du FSI a indiqué qu'une cotation de TDF faisait partie des options envisagées. Toutefois, selon nos informations, une telle opération -si elle se faisait -ne devrait pasavoir lieu tout de suite. Le groupe présent dans l'audioviduel, les télécoms et le multimédia se préparerait d'abord à modifier le profil de sa dette.


L'introduction en Bourse de TDF, un sujet de rumeurs depuis plusieurs mois, est revenue sur le devant de la scène. Selon l'agence Reuters, ce serait une piste étudiée par les fonds actionnaires du groupe présent dans l'audiovisuel, les télécoms et le multimédia pour réduire sa dette, évaluée à plus de 4 milliards d'euros. TPG ( qui détient 42 % de TDF), la Caisse des dépôts à travers le FSI (24 %), Axa Private Equity (18 %) et Charterhouse (14 %) discuteraient avec des banques. Hier, le directeur général du FSI, Jean-Yves Gilet, a confirmé à l'agence de presse qu'une introduction en Bourse de TDF était « une des hypothèses », ajoutant que tous les scénarios restaient à l'étude, et qu'aucun n'avait sa préférence.

Les propriétaires de TDF« ont discuté d'une introduction en Bourse avec des conseillers. Si ce n'est pas viable, ils pourraient suivre la voie de la recapitalisation », a indiqué une source non identifiée, citée par Reuters, qui évoque différentes options comme une vente d'activités et l'injection de capitaux frais. TDF serait valorisée jusqu'à 8,5 milliard d'euros, selon l'agence. Un montant toutefois jugé trop élevé par plusieurs observateurs du secteur qui évoquent plutôt une capitalisation (hors dette) autour de 2 à 3 milliards d'euros.

 

 

Selon nos informations, une entrée à la cote du groupe -si elle était décidée - serait loin d'être imminente. TDF aurait rencontré, en effet, des banquiers à ce sujet, mais un tel projet ne se concrétiserait pas avant plusieurs mois alors que le marché des introductions reste relativement convalescent, surtout pour les entreprises affichant d'importants leviers. « C'est une option de sortie étudiée par les fonds depuis longtemps, souligne un professionnel. Mais la priorité est de s'occuper de la dette avant de se présenter éventuellement à la Bourse ».

D'après des sources proches du dossier, la société, qui a fait l'objet de deux LBO (rachat financé par une très large part d'endettement), se préparerait à améliorer le profil de sa dette. TDF serait en train de mandater des banques à cet effet. L'objectif : donner davantage de flexibilité à la société et allonger la maturité de sa dette, les échéances de remboursement se rapprochant.

TDF, tout comme plusieurs des fonds actionnaires contactés, n'ont pas souhaité faire de commentaires.

Le groupe qui déploie, exploite et maintient les réseaux de communication de ses clients via l'hertzien terrestre, l'internet ou encore le satellite, et héberge les équipements télécoms de ses clients, a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 1,55 milliard d'euros, au titre de l'exercice 2009-2010, dont 55 % en France. Il emploie plus de 5.000 collaborateurs à travers le monde.

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 06:31

Moulinex : l'ex-PDG renvoyé en correctionnelle pour abus de biens sociaux


(AFP) – Mardi 18 Janvier 2011


CPS.TXR56.180111185818.photo00.photo.default-512x375NANTERRE — L'ancien PDG du groupe Moulinex-Brandt, Patrick Puy, est renvoyé devant le tribunal correctionnel pour "abus de biens sociaux" et "présentation de faux bilan", dix ans après la faillite du groupe d'électroménager en 2001, a-ton appris mardi de source judiciaire.

La directrice de la trésorerie de Moulinex, Véronique Piegts, comparaîtra à ses côtés pour "complicité d'abus de biens sociaux", à l'instar du directeur financier de Brandt, Xavier Cotereau, également poursuivi pour "complicité de présentation de faux bilan" et "complicité de fourniture par un commissaire aux comptes d'informations mensongères".

Cette décision d'un juge d'instruction de Nanterre devra être confirmée par la chambre de l'instruction de Versailles, appelée à trancher un différend procédural entre la présidence du tribunal de grande instance de Nanterre et le parquet qui estime que d'autres investigations étaient nécessaires.

Patrick Puy est soupçonné d'avoir puisé près de 83 millions d'euros entre décembre 2000 et août 2001 en faveur de Moulinex et au préjudice de sa société-fille Brandt.

Le juge David Benichou reproche également à M. Puy de ne pas avoir provisionné dans les comptes de Brandt les créances que celle-ci détenait sur sa société-mère et de les avoir présentées comme des participations ou des financements à des filiales.

Moulinex a déposé le bilan le 7 septembre 2001, un an après avoir fusionné avec Brandt. En octobre 2001, son concurrent Seb l'avait partiellement repris, mais 3.300 des 5.600 salariés en France s'étaient retrouvées sans emploi.

A la suite de soupçons de malversations financières, une information judiciaire avait été ouverte en novembre 2003 à Nanterre.

Par ailleurs, le précédent PDG du groupe Moulinex, Pierre Blayau, qui avait quitté l'entreprise en août 2000 avec une indemnité de non concurrence de 9 millions de francs (environ 1,37 million d'euros, ndlr), a bénéficié d'un non lieu pour "banqueroute par détournements d'actifs" et pour banqueroute par emploi de moyens ruineux".

Deux commissaires aux comptes de Moulinex, Jérôme Guirauden et Christian Chiarasini, sont également renvoyés devant la justice pour "complicité de présentation de faux bilan" et "complicité de fourniture par un commissaire aux comptes d'informations mensongères".

Le parquet de Nanterre qui a fait appel lundi de cette ordonnance de renvoi, avait pris jeudi un réquisitoire supplétif demandant de nouvelles mesures d'instruction.

Il entendait notamment que soient recherchés les éventuels responsables pénaux au sein de la Société Générale et du Crédit Lyonnais, banques conseil de Moulinex, pour procéder à leur mise en examen.

Il reproche aux deux banques d'avoir continué à accorder des crédits à Moulinex alors qu'elles avaient une "parfaite connaissance" de la gravité de sa situation financière, les deux établissements figurant dans le conseil d'administration du groupe.

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 11:14

Il est tout à fait désagréable d'apprendre par la presse que votre employeur manigance des choses dans votre dos, sans même avoir la décence de vous en parler. Mais avec le TDF nouveau, il ne faut s'étonner de rien.

Or donc, avant la fin de l'année, le bâtiment TDF de Metz accueillera de nouveaux  locataires, voire propriétaires. Quel sera l'avenir des 60 salariés survivants de Cap Numérique ? Subiront-ils quelques mois après ce premier coup de massue, un deuxième effet kiss-cool ?

La ressource humaine est vraiment bien peu de choses à TDF, au regard du cash qui peut être dégagé par la vente du moindre actif vendable ...

 

Lafayette

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 16:51
La chaîne "Planète" diffuse en ce moment un documentaire qui date de de 2008, intitulé "Les gagnants de la crise". Il montre comment certains exploitent la précarité, qui représente une nouvelle économie prospère. Il parle notamment d'un cabinet privé qui s'appelle ... Altedia !!
 
Pour les curieux, prochaine diffusion : le 22/03/2010 à 22H15
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Le Blog des Salariés de TDF

Suite à la poursuite des destructions d'emploi à TDF, les salariés de TDF ont décidé de communiquer leurs actions, leurs exigences et toute information en leur possession.
Vous pouvez communiquer vos contributions à salaries.tdfmetz@gmail.com

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