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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 00:00

La Lettre de l'Audiovisuel n° 1581 du 21 Février 2013

 

Après avoir rééchelonner sa dette à la mi-2011, une nouvelle secousse se profile pour TDF. Texas Pacific Group (TPG), son premier actionnaire (42%) devant le Fond Stratégique d'Investissement (FSI, 24%), veut sortir du capital. Cette décision tombe alors que l'entreprise est encore plombée par une dette de 4,1 Milliards d'euros, avec une importante échéance en Janvier 2016 (LLA n° 1510). Ce pesant héritage du second LBO imaginé en 2008 par Michel Combes (devenu depuis directeur général de Vodafone Europe puis bientôt d'Alcatel-Lucent) coûte 230 Millions d'euros par an en intérêts. Soit davantage que la masse salariale de la société !

 

Olivier Huart, directeur général de TDF, à chargé Patrick Puy, ancien président de Moulinex et récent directeur du projet "Performance Opérationnelle" du télédiffuseur, de réduire encore les coûts tout en cédant de nouveaux actifs : immeubles, terrains, ... Déjà, l'entreprise a dû vendre ses activités espagnoles (fin 2011) et finlandaises (mi-2012) et, tout récemment, sa filiale low-cost Gobé. Ces opérations seront-elles suffisantes pour attirer de nouveaux investisseurs ? Si le résultat d'exploitation de TDF SAS, la structure française, reste enviable (de l'ordre de 47% de son chiffre d'affaires), l'entreprise évolue dans un marche difficile. Un exemple : SFR n'a pas renouvelé son contrat de maintenance de plusieurs milliers de sites en Ile-de-France.

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 17:57

Vivendi vient d'annoncer le remplaçant de Frank Esser à la tête du numéro deux français des télécoms. Michel Combes, jusqu'ici patron de Vodafone pour l'Europe, prendra ses fonctions le 1er août pour muscler la réponse de SFR face à Free Mobile.

Combes2Il se dit qu'il rêvait de revenir en France, à la tête d'une grande boîte de télécoms. L'ambition de cet ex-jeune loup aux dents longues est enfin assouvie. Exilé à Londres depuis septembre 2008 pour diriger les activités Europe du géant britannique Vodafone, Michel Combes deviendra PDG de SFR et membre du directoire du groupe Vivendi à partir du 1er août 2012. Jean-Bernard Lévy, le président du directoire de Vivendi qui a assumé l'intérim de Frank Esser débarqué fin mars, a donc finalement choisi l'homme qui connaît le mieux le dossier. Et ce n'est pas le moindre des paradoxes! C'est précisément Michel Combes qui, il y a tout juste un an, a vendu au prix fort à Vivendi les 44% que Vodafone détenait dans SFR. Depuis 2008 et son arrivée à la tête des activités européennes du géant britannique des mobiles, Michel Combes était aussi administrateur de SFR. Il a donc examiné SFR sous toutes les coutures.

"Nous sommes très heureux que Michel Combes nous rejoigne pour prendre la tête de SFR. Son expérience de dirigeant international et sa connaissance du secteur des télécoms seront très précieuses pour conduire l'entreprise dans les défis qui l'attendent, a commenté Jean-Bernard Lévy. Nous avons toute confiance dans sa capacité de mobiliser les équipes de SFR et de construire avec elles un projet couronné de succès."

Très rapidement après le départ de Frank Esser, Vivendi a lancé une recherche pour trouver un remplaçant. Et très vite, le nom de Michel Combes est remonté à la surface. C'est un grand spécialiste des télécoms français pour avoir été directeur financier de France Télécom en 2003 avant de devenir le bras droit jusqu'en 2006 de Didier Lombard, alors PDG de l'opérateur historique. Mais c'est aussi un dirigeant qui a acquis une dimension internationale à la tête de Vodafone Europe depuis 2008. Entre-temps, cet X télécom de 50 ans, réputé pour son enthousiasme et son hyperactivité, a dirigé TDF, le diffuseur technique de la télévision et de la radio hertzienne ainsi que des télécoms mobiles. Son court passage à la tête de TDF a été marqué par la construction d'un modèle économique ambitieux qui a séduit les nouveaux actionnaires de TDF, les fonds TPG, Axa Private Equity et la CDC. Ce talentueux orateur, fin observateur du secteur des télécoms, a également travaillé en cabinets ministériels, chez le voyagiste Nouvelles Frontières et chez la société d'ingénierie Assystem.

« Je suis particulièrement heureux de rejoindre Vivendi et SFR, entreprises que je connais bien depuis de nombreuses années et dont je mesure à la fois l'immense potentiel, la qualité des équipes et l'ampleur des défis » a déclaré de son côté Michel Combes. À la tête de SFR, Michel Combes devra mettre en œuvre le plan de reconquête des clients séduits par les offres de Free Mobile. Il devra également redresser la rentabilité de l'opérateur mobile lourdement affectée par la baisse généralisée des prix des forfaits. En 2012 et 2013, l'excédent brut d'exploitation de SFR devrait reculer de 15%. Une gageure pour Vivendi, qui a payé 8 milliards d'euros pour acquérir la totalité du capital de SFR quelques mois avant l'arrivée de Free Mobile sur le marché. La destruction de valeur pour Vivendi serait évaluée à près de 2 milliards d'euros.

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 17:19

VERSAILLES (AFP)

 

La justice a décidé vendredi que les ex-dirigeants de Moulinex, soupçonnés de malversations financières au détriment du groupe d'électroménager qui avait fait faillite en 2001, ne seront pas jugés, provoquant l'indignation d'ex-salariés qui crient au "scandale".

 

Puy-2001Le 7 septembre 2001, Moulinex avait déposé le bilan, un an après avoir fusionné avec Brandt. En octobre 2001, son concurrent Seb l'avait partiellement repris, mais 3.300 des 5.600 salariés en France s'étaient retrouvés sans emploi.

A la suite de soupçons de malversations financières, une information judiciaire avait été ouverte en novembre 2003 à Nanterre pour "abus de biens sociaux, banqueroute, présentation de faux bilan, complicité et recel".

 

 

Un non-lieu général a été prononcé vendredi pour les anciens dirigeants de Moulinex, leur état-major de l'époque et deux commissaires aux comptes, mis en cause dans cette affaire.

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles a infirmé l'ordonnance du juge d'instruction rendue en janvier 2011, qui renvoyait devant le tribunal correctionnel de Nanterre l'ancien PDG du groupe Moulinex-Brandt, Patrick Puy, notamment pour "abus de biens sociaux", a précisé une source judiciaire.

M. Puy était soupçonné d'avoir puisé dans les comptes près de 83 millions d'euros entre décembre 2000 et août 2001 en faveur de Moulinex et au préjudice de sa société-fille Brandt.

La directrice de la trésorerie de Moulinex, Véronique Piegts, et le directeur financier de Brandt, Xavier Cotereau, avaient été mis en examen pour "complicité" dans ces malversations, tout comme deux commissaires aux comptes, Jérôme Guirauden et Christian Chiarasini. Leur renvoi en correctionnelle est également annulé par la cour d'appel de Versailles.

Le non-lieu pour "banqueroute par détournements d'actifs" et pour banqueroute par emploi de moyens ruineux" dont avait déjà bénéficié le précédent PDG du groupe Moulinex, Pierre Blayau, a été confirmé par la justice. Celui-ci avait quitté l'entreprise en août 2000 avec une indemnité de non concurrence de 9 millions de francs (environ 1,37 million d'euros, ndlr).

Les motivations de cet arrêt n'ont pas pu être précisées dans l'immédiat.

Le parquet de Nanterre avait fait appel de l'ordonnance de renvoi de janvier 2011, quelques jours après avoir demandé de nouvelles mesures d'instruction concernant les éventuels responsables pénaux au sein de la Société Générale et du Crédit Lyonnais, banques conseil de Moulinex.

Le parquet reprochait aux deux banques d'avoir continué à accorder des crédits à l'ancien fleuron de l'électroménager alors qu'elles avaient une "parfaite connaissance" de la gravité de sa situation financière, les deux établissements figurant dans le conseil d'administration du groupe.

Cette décision de non-lieu général intervient après que, fin janvier et début février, au total quelque 790 anciens salariés de Moulinex ont vu leur indemnisation confirmée par la Cour de cassation, après leur licenciement en 2001, jugé "sans cause réelle ni sérieuse".

 

Les anciens employés se sont déclarés indignés.

"C'est un scandale. Je ne vois pas comment après dix ans de procédure, on arrive à un non-lieu", a déclaré à l'AFP Jean-Louis Jutan, de l'association Apic-mx, qui regroupe d'anciens salariés Moulinex. "On est écoeuré de ce qui se passe, je sais ce qu'il y a dans le dossier".

"Une nouvelle fois, les gens +importants+, entre guillements, s'en sortent bien", a-t-il déclaré, affirmant que "plus de 3.000 personnes avaient perdu leur emploi, sans compter les suicides".

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 07:27
TDF Infos n° 106 du 4 Décembre 2009 :
" [...] la prévision d’une baisse annoncée de 40% du chiffre d’affaires de TDF à horizon 2012 [...]

Communiqué de la direction de TDF du 7 Décembre 2009 repris par les médias :
"[...] Le groupe s'attend à une perte de 150 millions d'euros de chiffre d'affaires par an du fait de l'arrêt de la diffusion analogique des chaînes de télévision fin 2011, soit une perte de 40 % de ses revenus [...]"

La ministre Nathalie Kociusko-Morizet l'avait déjà pointé il y a quelques semaines : la direction de TDF doit être définitivement fâchée avec les chiffres. Contrairement à ce qu'elle annonce dans ses communiqués internes et externes, l'arrêt de la TV analogique représentera bien moins qu'une perte de 40% du chiffre d'affaire total de TDF.
En effet, le chiffre d'affaire de TDF France représente en 2008 891 millions d'euros. Le groupe s'attend à perdre 150 millions d'euros de chiffre d'affaires par an quand la télévision sera entièrement passée au numérique, fin 2011. En fait, il s'agit d'une perte de 40 % de l'activité TV, soit seulement 16 % du CA total. Il faut rappeler à la direction que TDF réalise d'autres prestations que la diffusion audiovisuelle : diffusion des radios, prestations radiocommunication privés et institutionnels, prestations têtes de réseau et régies, ... De quoi minorer l'urgence d'un plan social pour une entreprise hautement rentable. Malgré cette baisse, le bénéfice de TDF devrait rester confortable ... mais insuffisant pour les actionnaires et les 47 cadres dirigeants avides ayant "misé" gros dans le LBO. D'où l'objectif de se séparer de près de 500 collaborateurs efficaces, mais "trop couteux". L'humain est redevenu une variable d'ajustement comme une autre ...
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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 09:58
Une fois n'est pas coutume, nous relayons dans nos pages une action d'une organisation syndicale de TDF, qui montre qu'avec un peu d'action, on peut obtenir de petites victoires. En comme on dit, les petits ruisseaux font les grandes rivières ...

Petite victoire !
Beaucoup d’espoir !

Ce matin, la CGT-TDF seule, a manifesté devant les locaux de la caisse des dépôts et Consignation où se tenait un Comité Mixte d'Information et de Concertation (Équivalent d’un CCE) à la CDC. Seule, puisque, malgré l’invitation faite à l’ensemble des organisations syndicales de TDF nous n’avons pas été rejoint.
Cette délégation d’une trentaine de salariés, venus de l’Ile de France, de Bretagne, du Centre, de l’Est et du Sud Ouest, réclamait une réunion entre les représentants des salariés de TDF, la CDC et le FSI.
Sur place, nos camarades CGT de la CDC ont organisé un comité de soutien et c’est ensemble que nous avons obtenu une réponse positive à notre revendication.
Le Secrétaire Général du groupe CDC, Monsieur Louis QUETIER, s’est engagé à nous recevoir quelques jours après le prochain CCE (envisagé mi décembre).
Monsieur Gilles MICHEL, Directeur du FSI, a également donné son accord.
Cet engagement a été confirmé au cours de cette séance pendant que nous manifestions.
La CGT a quitté les locaux, avec la satisfaction d’avoir obtenu, de notre actionnaire, cette réunion demandée
précédemment par courrier et relayée par la CGT de la CDC.
Si cinq organisations syndicales y sont présentes, elles obtiendront bien plus….
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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 11:32

Et selon certaines sources, des cadres ont déjà été contactés par leur hiérarchie pour savoir s'ils étaient prêts à assurer une veille du réseau ou d'éventuelles interventions sur site en cas de coupures, et ce pendant les fêtes.

Il semble bien qu'il faille se préparer, mentalement et physiquement, à des actions dures d'ici la fin de l'année. Le combat est sur le point de reprendre de plus belle.

Preparons-nous à la mobilisation !!!
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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 18:57
Le gouvernement répond de manière groupée et standard, aux diverses questions des députés, sénateurs et autres élus, sur la situation de TDF. En substance : "Ne vous inquiétez pas : la direction de TDF vire bien des salariés, mais TDF et le gouvernement ne les laissent pas tomber ..." !!!

Quand à l'aménagement du territoire, et la qualité de service des réseaux ... ben rien du tout ... tout va bien Madame la Marquise !!!

Réponse du ministère : Économie, industrie et emploi

parue au JO le 01/10/2009

L'entreprise Télédiffusion de France (TDF), opérateur de réseaux hertziens, terrestres et d'infrastructures en Europe, a un chiffre d'affaires encore fortement appuyé sur la diffusion analogique (40 %). L'évolution technologique engagée en France et à travers l'Europe avec l'arrêt de l'analogique conduit donc nécessairement à une perte de chiffre d'affaires, compensée en partie seulement par la montée en charge de la télévision numérique terrestre. L'entreprise est contrainte de s'adapter à cette mutation technologique, qui a été menée rapidement en France, en restant compétitive dans un univers concurrentiel. Pour compenser cette tendance structurelle, TDF a misé sur les relais de croissance de la télévision mobile personnelle et la radio numérique. Leur développement prend néanmoins du retard, expliquant pour partie la situation difficile dans laquelle se trouve actuellement l'entreprise. Face au plan social annoncé par cette entreprise, Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi sera particulièrement attentive à ce qu'un dialogue social permanent soit mis en place au sein de l'entreprise et que les licenciements soient limités le plus possible. D'ores et déjà, ce dialogue a permis de réduire le nombre de départs prévus à 460. La direction de l'entreprise a proposé d'entamer des discussions afin de limiter encore le nombre de départs. Par ailleurs, elle a confirmé qu'elle privilégiera les départs volontaires avant toute autre forme de départ. Les parts détenues par la Caisse des dépôts et consignations (CDC) dans l'entreprise TDF ont été apportées au Fonds stratégique d'investissement (FSI), dans le traité d'apport signé début juillet. Le FSI est donc actionnaire minoritaire de TDF, ce qui lui permet d'être associé à la gouvernance de l'entreprise. Il sera très attentif aux conditions de mise en oeuvre de ce plan et à ce qu'il s'accompagne de dispositifs permettant d'en atténuer les conséquences au plan social.

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 20:17
AFP
06/10/2009 | Mise à jour : 20:59
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Le passage à la TNT d'ici 2011 risque d'entraîner une baisse du nombre de foyers recevant directement les chaînes, redoutent des députés, qui ont obtenu la suspension de l'examen d'un texte sur la fracture numérique, mardi à l'Assemblée en commission, le temps d'auditionner le CSA.

"Dans mon département, le taux de couverture passerait de 88% en analogique à 79% avec la TNT. Je n'accepte pas cela", a protesté le député-maire d'Agen Jean Dionis du Séjour. Ce dernier a demandé que la couverture d'un département par la TNT ne soit pas inférieure à 5% par rapport à la couverture analogique. Son amendement a été adopté contre l'avis du président de la commission Patrick Ollier.

Fait inhabituel, la commission a alors suspendu l'examen du texte "lutte contre la fracture numérique", dont l'examen en séance publique est prévu en novembre-décembre. "On va auditionner le CSA, qui va répondre aux interrogations des députés concernant la couverture de leur département", a indiqué Patrick Ollier.

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 18:37
Un reportage sur la situation des salariés de TDF Metz, diffusé le 01/10/2009 sur la Radio du Pays Lorrain (89.2 MHz).
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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 22:25

HALTE !!! HALTE A LA CASSE DE TDF (ex Télédiffusion de France)

HALTE au mépris envers les usagers de la RADIO et de  la TELEVISION


La Holding d’actionnaires (principalement étrangers) et la direction de TDF ont décidé, pour des raisons bassement financières et spéculatives, de supprimer en 2010, 440 emplois et d’en transférer 115 vers la capitale. Ces chiffres représentent près du quart de l’effectif actuel (et pour le grand NORD-EST, ce ratio dépasse les 47% : 190 emplois sont menacés sur les 400 actuels !!).


Pourtant l’activité de TDF génère d’énormes bénéfices (280 millions d’Euros en 2009).La seule dette pesant sur l’entreprise est celle engendrée par la Holding elle-même, pour s’offrir TDF, dette que TDF rembourse pour le compte des actionnaires tout en leur versant des bénéfices (système inique d’achat par endettement dit par LBO  « leverage buy out ».)Les actionnaires et la direction entendent aussi limiter les investissements de l’entreprise la pénalisant de fait, pour l’obtention de marchés futurs.

 

La raison officielle (d’une telle casse) invoquée par la direction est le basculement total, en France, de la diffusion des TV en numérique (TNT) générant « un manque à gagner important » - mais l’entreprise, en fait, resterait bénéficiaire (125millions d’euros) lui permettant d’attendre l’éclosion proche de nouveaux marchés, entre autres : la télévision mobile (TMP) et le 4ème opérateur de radiotéléphonie -.

 

Or ce passage à la TNT avait déjà été anticipé par une politique régulière de suppression d’emplois (les effectifs sont tombés de 3900 salariés en 1999 à moins de 2400 actuellement) et par une diversification des sources de revenus en particulier vers  les métiers de la téléphonie mobile (TDF est, aujourd’hui, prestataire de service pour les opérateurs de téléphonie mobile : SFR, Orange et Bouygues)

 

La baisse des effectifs malgré un accroissement d’activité explique que TDF, aujourd’hui, a beaucoup de mal à respecter ses engagements et les délais de rétablissement et de déploiement envers la collectivité ; demain, avec ces nouvelles suppressions d’emplois et son désengagement, partiel mais important des régions, TDF ne pourra que diminuer fortement le service rendu aux usagers.

 

Dans un proche avenir (2014), au moment du remboursement de l’emprunt contracté par les actionnaires, l’existence même de la Société sera menacée.

 

Nous, salariés de TDF, ne pouvons supporter que l’appât du gain à brève échéance de ces financiers et dirigeants sans scrupule se nourrisse de la destruction de la vie professionnelle des salariés, qui ont œuvré à la réussite de cette entreprise. Nous ne pouvons accepter que TDF, née de l’éclatement de l’ex  ORTF, ne respecte plus ses engagements envers la collectivité dont elle est pourtant historiquement redevable.


Voilà pourquoi aujourd’hui les salariés de TDF se battent. Aidez-les en signant la pétition qui sera adressée au président de la république. Merci pour  votre soutien.


Les salariés de TDF en colère 
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Le Blog des Salariés de TDF

Suite à la poursuite des destructions d'emploi à TDF, les salariés de TDF ont décidé de communiquer leurs actions, leurs exigences et toute information en leur possession.
Vous pouvez communiquer vos contributions à salaries.tdfmetz@gmail.com

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